Historique…
La graphothérapie est une discipline assez récente et encore peu répandue en France. Elle est issue de nombreuses recherches et ouvrages réalisés par ses précurseurs tels que Raymond Trillat, Huguette Masson, Julian de Ajuriaguerra, Robert Olivaux… Elle est basée sur le fait que la dysgraphie n’est pas une fatalité et qu’un enfant peut être aidé afin de transformer ce qui peut être une corvée d’acte d’écrire en plaisir.
Quels Symptômes ?
Les motifs de consultation en cabinet de Graphothérapie peuvent être divers, liés souvent à l’écriture par la lenteur, l’illisibilité, la mauvaise tenue de lignes, des difficultés dans la relation à l’espace dans la feuille, un mauvais contrôle du geste (trop impulsif ou mou). Ces demandes peuvent également être des signalements de crispation, de douleurs, des difficultés scolaires, une désorganisation, un manque de concentration, des difficultés comportementales en milieu scolaire et / ou familial…
L’important pour moi, est de définir les éventuelles difficultés en écriture de votre enfant et d’en repérer les sources. Le Bilan Global de Graphothérapie permet d’effectuer ces recherches approfondies par le biais de divers tests.
La dysgraphie, Qu’est-ce ? Pourquoi ?
Dys = difficultés, Graphie = écriture. Ces difficultés peuvent se retrouver dans la vitesse, dans le mouvement ou la forme du graphisme, en situation de recopie, de dictée, de retranscription, dans les stratégies visuelles...
La dysgraphie est un signe d’alerte d’un malaise profond, d’origine psychique, neurologique, psychomoteur et/ou affectif.
Elle peut donc nous éveiller sur l’état psychologique de l’enfant, l’anxiété, mais aussi sur une précocité intellectuelle et sur les troubles durables des apprentissages.